Une ouverture en demi-teinte

11 mars 2013

Si l'affluence était notable sur les bords du canal, cette ouverture a été très modeste côté captures. Les pêcheurs pointaient notamment le faible niveau d'eau.

Cela avait très bien démarré. À peine une demi-heure après l'ouverture samedi, Pascal Tasset, pêcheur de Plonévez-du-Faou, était le premier à remonter un saumon de printemps à l'écluse de Toul ar Rodo. Une belle bête de 4,350 kg et de 78 centimètres, pour ce récidiviste. « Il y a deux ans, j'avais déjà réalisé un doublé le jour de l'ouverture », confiait l'heureux élu, satisfait de sa journée. Reste qu'à l'arrivée, cette prise a été la seule de la journée. Un bilan famélique. Mais c'est peut-être un mal pour un bien. Pour Fred Yvetot, « une prise, c'est bien, car cela laisse de l'espoir aux autres, d'autant que le taux de capture a été réduit cette année. Il y a deux ou trois ans, le quota avait été atteint très rapidement. On préfère éviter ça, car ça décourage les gens à prendre leur permis l'année suivante. Là, au moins, cela va permettre à tous de prolonger le plaisir ». 

Les filets à l'entrée de l'estuaire 

Les titulaires du permis ont, en effet, jusqu'au 15 juin pour se refaire, ce qui laisse de la marge. En attendant, pour expliquer ces débuts timorés, les pêcheurs interrogés invoquent volontiers le manque d'eau. Une grande marée étant prévue à l'horizon, chacun espère que le poisson va accélérer sa remontée dans les prochains jours. Hervé Scoarnec est sceptique. « Certes, il manque un peu d'eau, mais tant qu'on n'aura pas réglé le problème de ceux qui posent des filets à l'entrée de l'estuaire, on ne verra pas de poisson », pronostique-t-il. 

Le plaisir, d'abord 

À bientôt 92 printemps, Jean Perrinet, le doyen des pêcheurs, reste philosophe. « J'ai pêché mon premier saumon en 1949, à une époque où le premier lancer était le bon. Depuis, je n'ai jamais raté l'ouverture, mais il faut arrêter de se mentir : il est évident qu'on ne retrouvera jamais ce que l'on a connu ». Mais tout cela n'est pas si grave. Pour lui, comme pour beaucoup d'autres, le plaisir des retrouvailles entre pêcheurs au bord de l'eau prime sur tout le reste. Comme résume cet autre mordu, « on est d'abord là pour partager un moment sympa au bord de l'eau. Le poisson, quand il est là, c'est le petit plus. »

Championnat "Leurre Junior
Championnat "Leurre Junior
Photo: Elodie Rabé
Photo: Elodie Rabé

Raymond Dinasquet remporte le trophée saumon.

Quatre pêcheurs de saumon ont été récompensés par l’Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (Aappma) de Châteaulin. Raymond Dinasquet, de Châteauneuf-du-Faou, est le premier sur le podium avec deux saumons pêchés depuis l’ouverture, le 10 mars. Sa plus belle prise mesure 90 cm pour 6 kg. Il peut ainsi participer au concours Big Fish qui récompense le pêcheur du plus grand poisson (longueur), tous poissons confondus, mis en place cette année.

Les autres gagnants :

Ronan Duigou, un saumon de 3 kg 530, 75 cm.

Max Queffelec, un saumon de 3 kg 330, 71 cm.

Julien Couchouron, un saumon de 2 kg 930, 69 cm.

 

Ouest-France / Bretagne / Châteaulin

Pêche. Le saumon n'est pas rare pour tout le monde

L'Aappma de Châteaulin a enregistré sixprises de saumon, depuis l'ouverture de la pêche, le 10mars. Un petit début, sauf pour Raymond Dinasquet qui a déjà deux saumons à son actif. Dont un spécimen qui laisse rêveur.

6kg, 90cm. «C'est une belle prise», reconnaît, sourire aux lèvres, Raymond Dinasquet. Saumonier invétéré habitué à des prises de 5kg, il lui a fallu faire oeuvre de patience et de ténacité pour l'avoir. Installé du côté de Prat-Hir depuis le matin, lundi, il a essayé plusieurs techniques avant d'agacer le salmonidé qui a, enfin, fini par mordre vers... 18h. «C'est un saumon de la Saint-Martin, c'est-à-dire qu'il est arrivé fin novembre-début décembre, avec la montée d'eau. Il doit avoir 7-8 ans», explique-t-il. Il s'agit d'un saumon issu de la reproduction naturelle. Cette prise devrait s'inscrire dans le top des plus beaux spécimens de l'année et placer Raymond Dinasquet en tête du concours de saumon de l'Aappma. Le verdict sera connu samedi, à 18h, au local. Un prix (chèque et trophée) sera remis au pêcheur qui aura capturé le plus gros saumon au cours de la quinzaine.

Démarrage en douceur

Depuis l'ouverture de la pêche, l'Aappma de Châteaulin a recensé six prises, dont quatre le premier jour. Un démarrage en douceur par rapport à 2011, quand douze saumons avaient été sortis au premier jour et le taux de capture autorisé de 44, atteint dès le 26avril. «C'est assez normal, car la pêche à la crevette est interdite cette année. Or, cette technique marche bien surtout lorsque les eaux sont basses, claires et qu'il y a peu de courant comme c'est le cas en ce moment», explique GaëlRognant. Et le président de l'Aappma de préciser que, «l'an dernier, beaucoup de saumons ont été pêchés à Toul ar Rodo, où ils étaient coincés, compte tenu de l'état des passes à poisson». De là à dire qu'il y a moins de saumon, c'est un pas qu'il se refuse à franchir. «Il faut attendre un bon coup d'eau et plus de courant, alors on verra. Sauf si, bien sûr, les saumons sont pris au filet dans l'estuaire», dit-il. La pêche au saumon de printemps est ouverte jusqu'au 15juin. Elle est fermée les mardi, jeudi et vendredi. Chaque pêcheur doit être muni de son carnet de captures et d'une bague. Place sera faite ensuite à la pêche au castillon, jeune saumon plus petit.

Le télégramme du 21 mars 2012

Pêche. De nouvelles libertés mais aussi des contraintes

27 février 2012 Le télégramme

  • Envoyer l'article à un amiÀ deux semaines de l'ouverture de la pêche au saumon, les sociétaires de l'association de Châteaulin ont balayé tous les sujets hier matin en assemblée générale. Comme souvent, il y a du bon et du moins bon.

Dimanche 10mars à 8h. La date est déjà cochée par tous les amateurs de pêche au saumon qui frétillent d'impatience à l'idée de taquiner à nouveau le poisson roi. «Les conditions sont plutôt bonnes. Une bonne marée en plus, et ça devrait le faire», a souligné Gaël Rognant, un président assez confiant, même si lesaumon n'a jamais été sa pêche de prédilection. Alors que la rumeur laissait craindre une diminution du TAC (taux autorisé de capture), celui-ci reste à 44 (400 pour les castillons). Une nouveauté apparaît néanmoins: la mise en place de la restriction de la pêche à la crevette qui ne sera possible qu'à partir du 15juin. Et ce, dans tous les cours d'eau du Finistère. «C'était là l'une de nos demandes depuis des années pour éviter la raréfaction de la ressource», rappelle le président, qui n'était toutefois pas partisan d'une interdiction pure et simple voulue par certains, «car la pratique de la pêche à la crevette fait partie du patrimoine dans l'Aulne». 

Possibilité de pêcher depuis une barque 

Du côté de la réglementation générale, de nouvelles dispositions ont été introduites, qui offrent de nouvelles libertés. Ainsi, la pêche à l'alose, lorsqu'elle se fait à la mouche fouettée, sera désormais autorisée dans les 50 mètres situés en aval des pertuis. Idem pour la pêche wading (en rentrant dans l'eau) qui sera autorisée en aval du barrage de Prat Pourric. Autre petite révolution: la possibilité désormais de pêcher à la ligne depuis une embarcation, sur la partie aval du barrage de Pont-Triffen. Autant de mesures qui, de l'avis des cinquante pêcheurs présents hier, semblent plutôt bien accueillies. 

Des passes naturelles à réhabiliter 

Pour autant, tout n'est pas au beau fixe le long des berges. D'aucuns déplorent toujours les conséquences désastreuses des opérations de débarrage qui mettent à nues les frayères. D'autres regrettent que l'on ne puisse pas circuler en voiture sur les chemins de halage, pour rejoindre les bons coins de pêche. Ancien forestier et grand saumonier devant l'éternel, le Châteauneuvien Raymond Dinasquet a poussé un «gros coup de gueule» contre l'absence d'intervention sur les passes naturelles. «Elles existent un peu partout, mais ont été bétonnées ou obstruées par des roches. Ça coûterait trois fois rien d'enlever tout ça pour que les migrateurs puissent à nouveau franchir les écluses», a-t-il plaidé. Il avait déjà pris l'initiative individuelle de présenter son projet en sous-préfecture, sans résultat. L'AAPPMA, par la voix de son président, s'est engagée à revenir à la charge, pour essayer d'obtenir satisfaction.

 

En 2012, les pêcheurs croient au retour du saumon - Châteaulin

En 2012, les pêcheurs croient au retour du saumon - Châteaulin mardi 03 janvier 2012 Loisir pêche, niveau de l'eau, retour du saumon, fin de la pêche à la crevette et pêcheurs embarqués... L'association de pêche et de protection du milieu aquatique fait son bilan 2011. 2011 : les bons points Le loisir pêche. « Que ce soit le concours truite en mars, la fête de la pêche en juin, ou le street-fishing en octobre, les Châteaulinois étaient ravis et nous aussi ! », sourit Gaël Rognant, président de l'association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA). La première de l'Enduro-carpe, un marathon de 48 h de pêche à la carpe, a également été une réussite. « Les sept équipes présentes ont apprécié l'ambiance et la qualité du site », souligne Frédérique Yvetot, membre du comité d'administration de l'association. Alors, puisque ça a mordu, l'AAPPMA compte bien remettre ça en 2012 ! 2011 : les mauvais points Le manque d'eau pour la pêche au saumon du 8 mars au 15 juin. « Non seulement il n'y a plus assez de saumons dans l'Aulne, mais le niveau de l'Aulne était trop bas », explique le président. Pour une bonne pêche, il faudrait que la rivière garde le niveau et le courant d'aujourd'hui. Le saumon attendu 2012, l'année du saumon ? À l'AAPPMA, on l'espère ! « Grâce au déversement de 40 000 smolts, jeunes saumons qui devraient remonter dans la rivière de l'Aulne cette année, on peut croire en une belle année pour les saumons de printemps », explique Hervé Scoarnec, trésorier adjoint de l'association. Mais le maximum de 44 saumons de printemps en 2011 devrait largement baisser en 2012. Fini la crevette La pêche à la crevette ne sera plus autorisée pour le saumon de printemps et ce dans tout le département. « Nous nous sommes battus pour que cette pêche meurtrière soit interdite », souligne Gaël Rognant. Pour préserver l'espèce, il faudra s'y prendre à la pêche à la cuillère ou à la mouche. Et la pêche à la crevette ne sera autorisée que pour le saumon d'été, dès le 15 juin. Pêcheurs embarqués Quand l'une est interdite, l'autre devient autorisée. Effectivement, la pêche embarquée à bord de canots est de nouveau possible sur le canal, et ce tout le long de l'année. 2012 : les événements Dès le mois de mars, le concours de pêche à la truite se met en place, suivi de la fête de la pêche en juin, du concours traditionnel du 15 août, et du street-fishing en octobre. 368 adhérents En 2011, l'AAPPMA comptait 368 adhérents. « Un chiffre stable par rapport à l'année précédente », assure Serge Descroizette, trésorier. L'assemblée générale de l'association se tiendra le 26 février à la Maison pour tous de Châteaulin. Elodie RABE.

Le long du ruisseau du Garvan et de ses affluents, à Dinéault, 17élèves de seconde agricole, de la Maison familiale et rurale de Pleyben, ont prêté leur concours pendant trois jours aux bénévoles de l'AAPPMA (Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique) de Châteaulin. De mardi à jeudi, les jeunes, dirigés par Jérôme Lefèvre et Éric Bizouarn, professeurs, ont été intégrés en petits groupes dans les secteurs définis par les pêcheurs, y compris Nora et Kelly, les deux jeunes filles présentes. Ils ont attaqué d'abord le cours amont du Garvan, près des lagunes d'assainissement, puis la vallée proche du Moulin Lézaff.

Maniant tronçonneuses et débroussailleuses

Maniant les tronçonneuses et les débroussailleuses avec compétence, les lycéens ont éliminé les arbustes parasites, les broussailles et les bouchons de branches et de bois mort bloquant la remontée des poissons dans le cours d'eau. Sur 2,5km environ, ils ont dégagé un accès jusqu'à la rivière tout en ensoleillant les eaux. Selon Jacques Cusson, habitant Dinéault, un élagage avait été mené, il y a deux ans, mais les ronces, les noisetiers et les aulnes ont proliféré depuis, gênant la pêche et la promenade le long des rives. Pour lui, le Garvan demeure un cours d'eau poissonneux où les saumons remontent. Les fortes pluies actuelles ont rétabli le niveau d'eau, anormalement faible jusqu'alors. Pour les enseignants, cette mise en contact avec la nature s'intègre dans une formation de trois ans pour l'obtention du bac professionnel. Elle précise la connaissance des zones humides et leur rôle dans la préservation de la biodiversité.

 

Le télégramme du 11 décembre 2011

Street fishing junior 29

Cliquez sur le lien ci-dessous

Compte rendue de la saison LEURRE JUNIOR 29 ici.

Enduro carpe un membre de L'AAPPMA sur la première marche

Enduro-carpe. Une première satisfaisante

20 août 2011

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La première édition de l'enduro-carpe, organisé par l'AAPPMA dela commune, la Fédérationfinistérienne de pêche et Carpe56, qui avait débuté samedi, sur les coups de 15h, s'estachevée lundi, à 10h. «Le concours s'est relativementbien passé même s'il est regrettable que le poisson n'ait pas beaucoup mordu durant le week-end, dans ce secteur pourtant à fort potentiel», expliquent les organisateurs. 

Une prise de 18,890kg emporte la victoire 

Seulement deux prises au compteur: une très belle carpe-miroir de 18,890kg prise auposte de l'écluse de Boudrac'h, permettant à l'équipe de Yann Guérin et Fred Yvetot de l'emporter devant une autre carpe-miroir de 11,280kg, auposte près du Pont du Roy, pêchée par Nicolas Peckre et Ronan Ledonge. «Certains enduros se sont déjà déroulés sans aucune prise». Les sept équipes engagées, avec des pêcheurs venant de la commune, Châteaulin, Lorient et même de Charente-Maritime, ont apprécié la belle ambiance «et ont également noté la qualité du site». L'enduro s'est achevé autour d'un buffet, chacun se remémorant les émotions du week-end. «L'expérience de l'enduro-carpe sera renouvelée l'année prochaine».

 

Source le Télègramme
Source le Télègramme

Street Fishing AFCPL 11/ Octobre /2011

Des pêcheurs partout, en plein centre-ville: non, ce n'était pas un leurre. Samedi, sur les bords de l'Aulne, on se serait cru revenu au bon vieux temps, celui du poisson abondant et de la pêche rieuse. 40compétiteurs étaient présents pour cette manche nationale de street-fishing, campée au coeur de la ville. Casquette sur le crâne, sweat-shirt large et lunettes de soleil, on était loin de l'image du pêcheur habillé en kaki. Une bonne façon sans doute de tendre la perche aux plus jeunes.

 

Source le Telegramme
Source le Telegramme

Atelier pêche nature

Sullyvan avait le sourire aux lèvres, samedi après-midi... Ça mordait bien pour lui, sur les bords du canal. Dans sa musette: quatre gardons. Aux côtés de Jean-Baptiste, Zack et Corentin, il participait à l'atelier pêche proposé par l'AAPPMA. Chaque samedi de l'été, jusqu'à la mi-août, l'association invite ainsi les jeunes Châteaulinois et vacanciers à s'initier à la pêche, sous la conduite de Loïc Moreau, guide de pêche, et de bénévoles. «On propose une découverte des différentes techniques. C'est un moment récréatif avant tout», indique l'animateur. Au programme de la première séance, la pêche au coup et la pêche au lancer. La différence? C'est Sullyvan, 11 ans et demi et déjà pêcheur averti, qui l'explique: «La pêche au coup, y'a pas de moulinet. C'est avec un flotteur, un hameçon et des plombs. En résumé, c'est pour tous les poissons blancs. Et sinon, la pêche au lancer, c'est pour les carnassiers, avec un moulinet et des anneaux sur la canne». Le jeune homme a déjà plus de huit ans de pratique à son actif... «La pêche c'est ma passion!», précise-t-il.

Un concours le 23

La séance se déroulera tantôt en ville, tantôt à Coatigrac'h, côté Saint-Coulitz, selon la météo. En lien avec l'office de tourisme, l'AAPPMA organisera, le 23juillet, un concours sur l'Aulne, ouvert à tous. Les inscriptions peuvent se faire à l'office de tourisme. Pratique Rendez-vous chaque samedi, à 14h, au local de l'AAPPMA, quai Carnot. La séance dure deux heures et se termine par un goûter. Contact: siège de l'AAPPMA au 09.64.07.38.33 ou Loïc Moreau, animateur, au 06.88.52.21.50.

Le télégramme du 11/07/11

Un peu plus que l'année dernière, ils étaient 23 participants au concours de pêche organisé, samedi matin, par l'AAPMA. Au menu, plat unique: la truite. Cantonnés entre les deux portes de l'écluse, les 50kg de truites apportées, vendredi, ont bien mordu. Les jeunes de 7 à 12 ans, attendaient avec impatience le coup d'envoi du concours, samedi matin! Une impatience bien anticipée par les organisateurs, puisque la compétition a commencé dès 9h15, pour se terminer à 11h. Danièle Thomas, adjointe à la petite enfance, est arrivée à 11h30, pour la remise des trophées. En attendant, à la pesée, qu'Hervé Scoarnec, de l'AAPPMA, régissait avec sa balance de poche, les jeunes se succédaient pour présenter leur sac en mentionnant le nombre de prises.

Des cadeaux pour tout le monde

Au final, c'est une fille, Théa Mailhabiau, qui l'emporte, avec un total de 2.960g pour 14 truites; chez les garçons, Ilan Cusson, avec douze truites et 2.400g, est aussi sur le podium. Tous les participants ont reçu des cadeaux (tee-shirts, revues de pêche, autocollants et friandises); certainement assez pour leur donner envie de recommencer l'année prochaine. Manon Rostrenne, 7 ans, est malgré tout déçue de son parcours: «L'année dernière, j'avais fait 1.860g avec neuf truites et cette année, je suis seconde». Son père, Renan, ajoute: «Il n'y a pas de point pêche adapté pour les handicapés; je trouve que c'est dommage».

Le télégramme du 13 juin 2011

Pour la seconde année consécutive, les acteurs du canal s'apprêtent à ouvrir les vannes de pertuis pour favoriser la remontée des poissons migrateurs. Démarrage du débarrage lundi.

Cette opération est «unique en France», revendique Nadine Nicolas. Chargée de mission à Natura 2000, elle pilote cette opération au sein du pays Centre Ouest Bretagne (Cob). Le débarrage consiste à ouvrir, de façon temporaire et successive, les vannes de pertuis des 28écluses qui jalonnent le canal.Cela en douceur afin de pas faire chuter intempestivement le niveau d'eau. Dès lundi matin, le Smatah va ouvrir le bief de Coatigrac'h pour six jours. Puis suivront ceux de Toul ar Rodo, Prat Hir, etc. On peut suivre le planning des ouvertures sur le site du Smatah (www.smatah.fr). Si ce dernier assure la réalisation de l'opération, celle-ci est menée en partenariat avec tous les acteurs du canal: les services de l'État, l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), l'Agence de l'eau, les conseils régional et général, le Syndicat mixte de l'Aulne, la Fédération départementale de la pêche et les AAPPMA.

Adapté à tous les usagers

Hervé Lasseau, le président de la fédération de pêche du Finistère, tient à souligner que, cette année, le débarrage a été affiné afin de «mieux l'adapter aux autres usagers du canal». Notamment à ceux qui y pratiquent le nautisme et dont les activités pourraient être contrariées par une baisse trop importante du niveau d'eau. Pour autant, si le tourisme a évidemment son importance, le débarrage a surtout pour vocation de retrouver un peuplement naturel de migrateur dans l'Aulne. Le saumon, bien sûr, mais aussi la lamproie, ou encore l'alose ou l'anguille. Au printemps, l'enjeu est particulièrement vital pour le saumon dont les effectifs ne cessent de baisser, en dépit des mesures de rempoissonnement. La qualité de l'eau est certes la première responsable. Néanmoins, le roi des poissons a beau être costaud, il a bien du mal à franchir tous les obstacles que constitue la répétitivité des ouvrages, obstruant les 80km de son parcours. Et particulièrement les femelles, chargées d'oeufs. «Seuls 5% des saumons atteignent leur zone de frayage», comptabilise Hervé Lasseau.

Écologie et économie

«Au lieu de débarrer, on pourrait, bien sûr, créer des passes «tous poissons» mais cet équipement coûte 300.000 € pièce», calcule Pierre Péron. Pragmatique, le vice-président de la fédération de pêche estime que «la gestion hydraulique est la meilleure solution». Surtout par les temps qui courent, où l'argent public ne coule pas à flot. Néanmoins, les débarrages ont un coût: 50.000 € entre celui de printemps et celui d'automne. Le tout financé par Natura 2000, l'Agence de l'eau, le Conseil régional et le Smatah. Un investissement à la fois favorable au maintien de la continuité écologique et à l'aspect socio-économique du tourisme pêche. Pratique Le planning du débarrrage est consultable dans les maisons éclusières et sur le site du smatah: www.smatah.fr

Le télégramme du 04 mai 2011

Le télégramme du 13/04/2011
Le télégramme du 13/04/2011

C'est la pleine saison du saumon de printemps. Sur l'Aulne et la Douffine, le nombre de captures autorisées est limité à 44. Samedi, 27 poissons ont déjà été sortis de l'eau.

La pêche au saumon est ouverte depuis le 12mars. Deux semaines plus tard, l'AAPPMA de Châteaulin a recensé 27 prises. Un nombre non négligeable, si on le compare aux quatorze saumons pêchés l'an dernier au cours de la saison, de mi-mars à mi-juin. «C'est bien, tant mieux pour les pêcheurs, mais ça reste peu. Ce n'est pas exceptionnel», tempère Gaël Rognant, président de l'AAPPMA. Pas de quoi s'énerver, selon lui, d'autant que «si ça se trouve, il n'y aura pas une prise avant plusieurs jours». Les années passées montrent que les chiffres varient toujours d'une saison à l'autre. Ainsi, en 2006, le quota de pêche était atteint le 18avril, avec 55 prises pour un nombre de pêcheurs identique à celui de cette année. «Il y a des années avec et des années sans, c'est comme ça», observe Hervé Scoarnec, un pêcheur.

«Un mystère»

Quelle explication faut-il y donner? «Cela n'a pas de lien avec la qualité sanitaire de l'eau et cela ne signifie pas, non plus, le retour de l'espèce», répond le président. La météo alors? «Dans l'ensemble, cela reste un mystère, disons que le poisson est plus mordeur». Il n'empêche, à ce rythme, on peut penser que le taux de captures autorisé - le tac dans le jargon des pêcheurs, fixé à 44 pour le saumon de printemps sur l'Aulne et la Douffine, sera vite atteint. Au risque de frustrer les pêcheurs? «C'est comme ça! Les pêcheurs le savent. C'est une décision préfectorale».

Le castillon en juin

Les amateurs pourront toujours aller pêcher le castillon, le jeune saumon, du 15juin au 15octobre. «C'est moins gratifiant», reconnaît Gaël Rognant, «il y a moins de bagarre. Le saumon est un poisson combatif». Un côté sportif qui ajoute au plaisir du pêcheur. «Et à Châteaulin, la pêche au saumon est une tradition. Historiquement, le poisson déplaçait les foules!», rappelle Serge Descroizette, le trésorier de l'AAPPMA. Pour rappel, la pêche au saumon de printemps, c'est-à-dire adulte, est autorisée jusqu'au 15juin; elle est fermée les mardi, jeudi et vendredi, sauf si jour férié. Pour les castillons, elle est autorisée du 15juin au 15octobre; le taux de capture autorisé est de 400. À partir du 15juin, il est interdit de pêcher avec un hameçon triple.

le télégramme du 29 mars 2011

Concours saumons 2011

Pêche. 12 saumons ont mordu à l'hameçon!

14 mars 2011

 

Samedi, l'ouverture de la pêche a été plus que fructueuse. 12saumons de printemps ont été pris en une seule journée, contre 14pour toute la saison dernière. Ça promet. D'autant qu'un 13e, de 6,5kg (le plus gros) a été pêché dimanche.

 

 

On ne se bousculait pas samedi matin sur les bords de l'Aulne. «À 8h, il n'y avait pas grand monde à Coatigrac'h», confirme Jean-Claude Clech, le garde-pêche. «Mais tous les pêcheurs ne se précipitent pas le premier jour. Ils attendent de voir si ça mord avant de prendre leur timbre». Avec une ouverture aussi fracassante, les timbres vont se vendre comme des petits pains.

 

Imprévisible saumon

 

Pour le saumon de printemps, le quota est de 44 prises jusqu'au 15juin et l'année dernière seuls 14 saumons avaient été pêchés à cette date. En un week-end, le score est quasiment déjà dépassé. Pas grand monde à Coatigrac'h ni à Guilly Glaz. «Ce matin j'y étais seul», renchérit Alain, ce Pyrénéen, acclimaté de longue date à la cité de l'Aulne. Du coup, il s'est replié sous le viaduc, où ce n'était pas non plus l'euphorie. «J'ai pêché un saumon mais comme il était trop petit, je l'ai remis à l'eau. On vient surtout pour se détendre, pour l'ambiance entre copains», se console Louis, tandis que Marcel raconte ses exploits passés. «Il y a trois ans, j'ai remporté le premier prix du concours en sortant les trois plus beaux saumons». On ne peut pas gagner à tous les coups. C'est qu'il est imprévisible ce prestigieux poisson. «Il ne mord pas parce qu'il a faim mais parce qu'il est agacé par les leurres», explique un

chevalier de la gaule. D'autres prétextent le manque d'eau ou de courant, le trop faible coefficient, la température trop froide. Chacun y va de son analyse. Quant à Roger, «pêcheur de saumons depuis 40 ans», c'est la réglementation qui l'agace. «Le problème sur l'Aulne, c'est que le règlement est tellement touffu que l'on ne sait jamais ce qui est autorisé ou pas. Il faut que la pêche reste une détente sans l'angoisse d'être pris en défaut». Des irrégularités? Le garde-pêche n'en a pas constatées. Et à Châteaulin, l'AAPPMA ne ménage pas ses efforts pour communiquer. Et puis tout d'un coup, c'est parti. Le téléphone arabe fonctionne à fond sur les bords du canal. Les portables aussi. On apprend que Pierre-Yves, 27ans, a fait une belle prise (4kg), peu avant 9h près du viaduc. Il revendique la pratique de la pêche «tous les week-ends». Son père, Hervé, temporise. «Si ta copine veut bien!». Ah! les femmes, ces empêcheuses de pêcher en rond. Pourtant, certaines s'y mettent. En témoigne la jeune Lucile qui s'est illustrée aux concours de truites (lire ci-dessous).

 

Le seul mâle de 5kg

 

Peu après 9h, c'est au tour de Maxime de sortir un saumon de 72cm sur la route de Port-Launay, au niveau de l'ancienne arrivée. «Ce n'est pas si mal mais pas exceptionnel non plus», reconnaît-il humblement. En effet, peu après, Jean-Pierre réalise la plus belle prise de la journée: un mâle de 5kg. Le seul de la journée. Dans le bief entre Coatigrac'h et Toul ar Rodo. Suivi par son fils, Julien, 24 ans, qui prend à cette dernière écluse un saumon de 3,5kg. Un beau gueuleton familial en perspective. C'est aussi à Toul ar Rodo que Pascal, venu de Plonévez-du-Faou, réalise un rare doublet pour un jour d'ouverture: deux saumons de 4,5 et 4,4kg. «Cela n'arrivera qu'à deux ou trois pêcheurs sur toute la France», assure Pascal qui n'est pourtant pas Marseillais. Du coup, c'est l'affluence à Toul ar Rodo. Difficile de trouver une place pour se garer. «À un moment, nous étions une bonne vingtaine», comptabilise Paul. Et c'est encore à Toul ar Rodo que Louis a pêché dimanche un saumon de 6,5kg, mesurant 91cm. Un record. Après cette pêche miraculeuse, lechemin de halage va devenir aussi engorgé que le pont routier.

 

Loïc L'Haridon et Daniel Giraud

 

Le télègramme 28/02/2010

 

Le débarrage du canal pour faciliter la remontée des migrateurs, serait contre-productif. C'est du moins l'avis du nouveau président de l'AAPPMA, Gaël Rognant, qui a constaté beaucoup de dégâts collatéraux.



En novembre, le Smatah et la fédération de pêche avaient renouvelé une convention insistant sur l'amélioration du fonctionnement des passes à poisson et sur la reconduction bisannuelle des opérations de débarrage. «Mais si cela entraîne trop de contraintes, on ne le fera pas. Car la convention, d'une durée de deux ans, a vocation à évoluer», s'accordaient Hervé Lasseau et Richard Ferrand. Il faut croire qu'à l'époque de ces déclarations, certaines réticences étaient déjà remontées des bords de l'Aulne. À l'orée de la nouvelle saison de pêche qui s'ouvre le 12mars, les pêcheurs de l'AAPPMA de Châteaulin se montrent très critiques sur la façon dont cette opération a été menée. À commencer par leur président, Gaël Rognant. «Je ne cautionne pas cette opération qui, à mon avis, a été effectuée de façon trop rapide et pas à la bonne période», a-t-il exprimé, lors de l'assemblée générale de l'association, dimanche matin. 

Anguilles et brochets parmi les victimes 

S'il ne conteste pas l'intérêt de ce débarrage pour faciliter la remontée des saumons vers les zones de frayère et pour permettre le mouvement des sédiments, Gaël Rognant pense qu'on a eu la main bien trop lourde. «On l'a fait alors qu'il n'y avait pas assez d'eau. Résultat, on s'est retrouvé avec des trous de 2,50 à 3 mètres. C'est sûr, ça nettoie le fond, mais ça ne permet pas aux espèces de s'organiser». Le résultat, c'est le spectacle affligeant qu'il a lui-même constaté, en sillonnant les berges. «Des tas d'anguilles agonisantes, des brochets dévorés par les goélands et autres cormorans, des zones de frayères à poissons blancs mises à nu... Tout ça pour quelques saumons, le bilan me paraît lourd». D'autant plus lourd qu'il s'interroge aussi sur l'impact sur la population d'aloses. «D'ordinaire, elles frayaient près de Coatigrac'h. Or, là, elles ont été dispersées un peu partout, ce qui risque de diminuer le rendement de la reproduction». 

Grande première 

Bref, le tableau est loin d'être rose. Sans doute faudra-t-il attendre le résultat des études menées lors de cette expérimentation pour se prononcer définitivement. Mais, dans l'esprit de beaucoup de pêcheurs, le jeu n'en vaut vraiment pas la chandelle. C'est pourtant sur la base des préconisations effectuées dès 2005 par l'Onema, l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, que cette grande première avait vu le jour l'an dernier en deux étapes: mai et septembre. Financée par le conseil général, l'opération était pilotée par le sous-préfet et bénie par la fédération de pêche. Les associations locales étaient aussi concertées, du moins le présentait-on ainsi. «Mais, dans les faits, il y a tellement d'acteurs, nous n'avons pas trop notre mot à dire», nuance Serge Descroizette, autre pilier de l'association de pêche.

  • Jean-Luc Padellec

 

 

                                            Gaël Rognant nouveau Président

Châteaulin

Pêche en rivière. De la friture sur la ligne avec la fédération

8 décembre 2010

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Thierry Garrec a démissionné de la présidence de l'Aappma locale, sur fond de divergence avec la fédération départementale. Gaël Rognant a repris le flambeau, mais se situe sur la même longueur d'onde que son prédécesseur.

Président de l'Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique de Châteaulin (Aappma), depuis quatre ans et demi, Thierry Garrec a jeté l'éponge le 26novembre, lors d'une réunion extraordinaire du conseil d'administration qu'il avait lui-même provoquée. Apparemment, la passation de pouvoir avec son successeur, le Castois Gaël Rognant, s'est déroulée sans débordement particulier. Et pour cause, la décision de Thierry Garrec n'était pas liée à un différend local. C'est avec la fédération départementale de la pêche que le torchon a brûlé. Après une saison particulièrement morose sur les bords de l'Aulne, où l'on est resté bien loin du Tac (taux autorisé de captures), le président des pêcheurs châteaulinois avait demandé qu'une réglementation spécifique puisse être accordée sur le bassin canalisé de l'Aulne, afin de préserver les espèces de saumons de printemps.

Limiter la pêche à la crevette

«Je souhaitais notamment que l'on puisse, sinon interdire, du moins limiter, dans certains endroits, des modes de pêche comme la pêche à la crevette, et que l'on resserre aussi les dates d'ouverture pour les saumons de printemps», explique-t-il. Mais, à sa grande déception, la fédération (*) a opposé une fin de non-recevoir à cette requête. «On fait face à une fédération qui ne s'intéresse qu'à la pêche touristique, sans se soucier du lendemain», a déploré Thierry Garrec, avant d'en tirer les conséquences. Il a d'abord démissionné de son mandat d'administrateur à la fédération, avant de décider un peu plus tard de se mettre en retrait de l'association locale.

Le nouveau président poursuit le combat

«Je reste néanmoins au conseil d'administration de l'Aappma, pour assurer la transition avec le nouveau président, Gaël Rognant, avec qui je n'ai pas de divergence d'appréciation», tient toutefois à préciser Thierry Garrec. Adhérent de l'Aappma depuis quelques années, Gaël Rognant est aussi connu pour son activité de «surf casting», la pêche en bord de mer, qu'il propose aux amateurs, via sa société Breizh Pêche 29. Autant dire qu'il connaît bien la rivière. Et sur la problématique soulevée par son prédécesseur, il abonde dans le même sens. «Il y a des endroits sensibles, comme l'écluse de Toul ar Rodo, où une limitation est nécessaire. La passe à poissons n'est pas fonctionnelle et les migrateurs restent bloqués, facilitant une pêche irresponsable». Reste que la fédération a acté la réglementation pour la saison à venir et qu'il faudra donc faire avec. Mais Gaël Rognant ne s'avoue pas vaincu, assurant qu'il remettra le sujet sur le tapis, dès l'année prochaine.

* Contacté hier, le président de la fédération, Hervé Lasseau, n'a pas donné suite.

Observatoire aquatique. Le comité scientifique au complet

11 novembre 2010

 

Ils étaient tous là: l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, la Fédération du Finistère pour la pêche et la protection du milieu aquatique et ses AAPPMA locales de Brasparts et Châteaulin, le Groupement d'intérêt piscicole de l'Aulne, la Station biologique de Roscoff, l'association Bretagne grands migrateurs, l'Établissement public d'aménagement et de gestion du bassin-versant de l'Aulne, le Syndicat mixte d'aménagement touristique de l'Aulne et de l'Hyères. Personne ne manquait à l'appel pour valider les données 2009 enregistrées par Éric Croguennec, l'animateur de l'Observatoire. 

Découverte du dispositif numérique 

«Un bilan a été fait pour corréler le passage des poissons avec des paramètres du milieu. En matière de qualité de l'eau, poursuit l'animateur, on intègre le paramètre nitrate, même s'il n'a pas d'influence sur la migration des poissons. Mais la nouveauté, c'est la corrélation avec la hauteur d'eau. Le comité scientifique a validé le bilan, sous réserve que ces données de hauteur soient transformées en débit». En deux mots, il s'agit de valider scientifiquement ce que constate Éric Croguennec qui sait, par exemple, que l'alose arrive avec la marée. Le comité scientifique en a profité pour découvrir le dispositif numérique de comptage de poissons (Le Télégramme du 9juillet). En phase de «rodage», caméra haute définition et logiciels pointus permettent d'optimiser le comptage des poissons frétillant dans l'Aulne. Notamment les 275 saumons recensés l'année dernière.

 

Source Le télègramme

 

Pêche. C'est reparti pour les débarrages

22 septembre 2010

 

Les acteurs du milieu halieutique passent à la seconde phase de débarrage, lundi. Objectif : favoriser la remontée des poissons migrateurs vers leur zones de frayage.

 

 

Cette opération spectaculaire commencera par l'ouverture temporaire, ponctuelle et successive des vannes de pertuis, à Coatigrac'h, lundi matin, pour cinq jours. Suivront successivement celles de Toul ar Rodo pour sept jours, puis de Prat Hir pour huit jours. L'opération se terminera par celle de Pénity pour douze jours jusqu'au lundi 8novembre. Au total, 26 écluses seront ouvertes, chacune à leur tour. «Quand on parle d'ouverture, c'est toujours en amont du bief», précise Éric Michelot, chef de service départemental de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onéma). Si le Smatah assure la réalisation de l'opération, celle-ci est organisée, comme la première, en mai, sous l'égide de la sous-préfecture, en collaboration avec le conseil régional, l'Agence de l'eau, le Syndicat mixte de l'Aulne, la Fédération de pêche et des AAPPMA. Le budget de 50.000EUR pour les deux débarrages est financé à 50% par l?Agence de l'eau, 30% par le conseil régional et 20% par le Smatah. Christophe Hériaud, directeur du Smatah, s'explique sur le coût. «Sur la totalité des 47 jours de mise à sec des biefs, nous avons deux personnes en permanence pour pallier d'éventuels problèmes».

 

Conserver l'équilibre biologique

 

La Fédération de pêche effectuera une recherche de critères d'abondance en septembre-octobre2011. Pour savoir si l'opération sera reconduite l'année prochaine, une comptabilisation des frayères sera réalisée cet hiver. En ce qui concerne le saumon, l'optimisme n'est pas de mise. «Nous sommes dans une année basse; en général, le nombre de saumons identifiés à la passe à poissons de Châteaulin est compris entre 600 et 900; là, on est au minimum», comptabilise Éric Michelot. Sur l'organisation des débarrages, Christophe Hériaud n'a pas manqué de rappeler la volonté du Smatah. «Notre souci constant a été de travailler avec tous les acteurs du milieu aquatique en relation également avec les agences de tourisme. Nous avons tiré certaines leçons des précédents débarrages. Cette fois, nous ouvrirons les biefs bien plus doucement pour ménager les ouvrages». «Avec les modifications de masses d'eau, enchaîne Éric Michelot, notre préoccupation est de tout mettre en oeuvre pour conserver l'équilibre biologique du milieu»

 

 

Source le Télègramme
Source le Télègramme

Concours de pêche. Sept enfants mettent la canne à l'eau

 

19 juillet 2010

 

Sullyvan Marhic peut être fier de sa coupe. Pour sa deuxième participation au concours de pêche des jeunes, organisé par l'AAPPMA de Châteaulin, en collaboration avec l'office de tourisme intercommunal de l'Aulne et du Porzay, le jeune garçon a pêché treize poissons, samedi après-midi, à Saint-Coulitz. 

La persévérance paye!

Le guide de pêche, Loïc Moreau, diplômé du Smatah, et quelques intrépides pêcheurs de l'association, initiaient les novices à la pêche et conseillaient les plus aguerris. Les sept enfants présents, âgés de 10 à 12 ans, ont pu ensuite goûter sur les bords de l'Aulne, aux frais de l'office. L'an dernier, ils étaient une trentaine à participer aux concours. «Le mauvais temps de ces derniers jours et le choix de Saint-Coulitz cette année, moins facile d'accès et moins visible que Châteaulin, a sans doute joué en notre défaveur», admet Corinne Floc'h, de l'office de tourisme. Ce qui n'aura pas empêché Ewen d'attraper la plus grosse perche et de gagner le prix spécial du plus gros poisson pêché!

Source le Télégramme
Source le Télégramme

Concours de pêche. Maëla Monfort loin devant

 

14 juin 2010

 

Temps clément, samedi matin, pour le concours de pêche organisé par l'AAPPMA (Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique), à la passe à poissons. Ils étaient 18enfants, de 5 à 12 ans, à taquiner la truite pendant près de deux heures. Au final, une belle surprise: c'est Maëla Monfort, une fille sachant appâter, qui rafle la première place, avec un record à son palmarès: un poids de 6,320kg, soit l'équivalent de 25 truites. Elle laisse ses poursuivants un peu loin derrière: Ivan Louboutin (3,850kg), Simon Caugant (3,100kg), Dylan Hubert (3,050kg) et la seconde fille, Manon Rostrenne, avec 1,860kg. 

Des cadeaux pour tous 

Thierry Garrec, président de l'association, confie: «D'habitude, le concours est le premier dimanche de juin, mais vu les nombreux événements, nous avons choisi ce samedi et puis, il nous a semblé que tous ensemble à la passe à poissons, ce serait plus convivial». Il avait raison sur toute la ligne, au même titre que les enfants, qui sont tous repartis avec un sac de cadeaux.

Source le télégramme
Source le télégramme

 

Pêche au saumon. Une saison cauchemardesque

 

27 mai 2010

Seulement douze saumons de printemps, sur les 44 prises autorisées, ont été capturés le long des rives de l'Aulne depuis l'ouverture. Un triste record.

 

 

«L'an dernier, il n'avait manqué que deux prises pour atteindre le total autorisé de captures (Tac) déjà fixé à 44. Et au 15avril, on avait déjà atteint la trentaine. Cette année, on en est loin, très loinmême». Hervé Scoarnec a le moral au plus bas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Douze captures exactement, selon le dernier pointage effectué mardi dernier. Inutile de tourner autour du pot: sur les bords de l'Aulne, cette saison de printemps, qui s'achève officiellement le 15juin, restera comme l'une des plus noires de l'histoire. Aussi triste soit-il, ce constat n'est pas propre au bassin de l'Aulne. Selon toutes les informations remontées par les pêcheurs, le Scorff et l'Aven vivent une situation similaire.

 

Même constat sur les autres cours d'eau

 

Et dans les eaux poissonneuses de l'Ellé-Isole-Laïta, où le Tac est de 91, on est actuellement scotché à une quinzaine de prises, alors qu'il y a deux ans, le seuil fatidique avait été atteint quinze jours avant la fermeture. «C'est une tendance mondiale», se désole Xavier Nicolas, le président de l'AAPPMA de Quimperlé. Un constat partagé par Hervé Scoarnec qui note tout de même qu'en Irlande, les prises sont encore bonnes. «Peut-être que la politique d'ensemencement est plus importante qu'ici», suggère-t-il. S'il n'a pas d'explication toute faite à cette raréfaction, le pilier de l'AAPPMA locale avoue tout de même une certaine lassitude vis-à-vis des pêcheurs en mer, «qui tendent leurs filets dans les zones d'engrossissement du saumon, ou à l'entrée des estuaires, lorsque le migrateur remonte». Il en veut aussi à la fédération du Finistère, qui, en dépit des demandes déjà effectuées l'an dernier, continue d'autoriser la pêche à la crevette.

 

Vers une baisse du quota

 

Quoi qu'il en soit, ils sont quelques-uns, à l'AAPPMA de Châteaulin, à penser qu'il est grand temps aujourd'hui de demander une baisse du nombre de captures autorisées. «À mon avis, c'est ça, ou la fin pure etsimple de la pêche au saumon», prédit même Hervé Scoarnec. Mais si l'on baisse de trop, ne risque-t-on pas d'éloigner les pêcheurs des rives de l'Aulne? C'est l'une des interrogations sous-jacentes qui devait faire cogiter les décideurs dans les prochaines semaines. Quant à la pêche aux saumons d'été (castillons) qui doit démarrer après le 15juin, elle ne devrait pas contribuer à un regain d'optimisme. «L'an dernier, il n'y avait eu que deux prises. Les 25.000 smolts lâchés à l'entrée de l'océan ne remonteront que dans un an. Cette année, cela risque d'être une nouvelle fois la misère».

 

Photo Le Telegramme
Photo Le Telegramme

Pêche au saumon. La palme à Concarneau

30 mars 2010

 

Le maire, Gaëlle Nicolas, a remis la coupe du plus beau saumon, pêché pendant la première quinzaine de la saison de pêche. Yann Bourgeau, le récipiendaire, habitant Concarneau, n'était pas peu fier de sa prise de huitlivres et 78cm. Thierry Garrec, président de l'AAPPMA, lui a offert une canne à pêche. Une petite cérémonie qui a révélé une certaine morosité des pêcheurs. 

Près de 4.000 prises 

Gaëlle Nicolas, après avoir félicité le gagnant, a fait un rapide historique: «Le saumon, c'est la réputation de Châteaulin. Je crois savoir qu'il y a eu une pêcherie détruite au moment de la canalisation de l'Aulne et, je ne sais pas si c'est une légende, mais on comptait près de 4.000 prises. En ce qui concerne la pollution, il y en a toujours eu et je rappelle que le canal a plusieurs vocations qui doivent concilier tout le monde». Louis Cadiou, administrateur de la Fédération de pêche, a évoqué la pénurie de saumon: «Les chalutiers japonais pillent la mer sans vergogne. Il y a toujours des filets dérivants, la semaine pour les professionnels et le week-end pour les autres. Avant, la population était moindre, on pompait moins d'eau, il y avait moins de touristes...». Le maire n'a pas manqué l'occasion de féliciter Jean-Claude Clech, garde-pêche, qui a sauvé de la noyade deux personnes, le 13mars. 

Le lauréat n'a même pas goûté son saumon 

Tous les participants ont repris leurs commentaires sur la pêche, lors du pot traditionnel, au cours duquel Yann Bourgeau a exprimé quelques regrets sur son saumon: «Ma femme avait une fête avec ses copines; elle m'a dit: ?Je te réquisitionne ton saumon?. Je ne sais même pas quel goût il avait».

 

Source: Le Télégramme

Pêche au saumon. Alors, optimistes ?

14 mars 2010

«Moi je suis toujours optimiste, c'est mon tempérament; en plus les conditions sont relativement favorables, mais je ne me leurre pas: la pêche au saumon, c'est d'abord un loisir, si le but ultime était de prendre du poisson, il y a longtemps que j'aurais arrêté. Je viens de Paris pratiquement tous les mois pour pêcher et je constate qu'il y a de moins en moins de pêcheurs peut-être parce qu'il y a de moins en moins de saumons. Je suis sûr qu'à Toul-ar-Rodo, ils font des prises, mais il y a trop de monde. Au moins, ici à Coatigrac'h, on est tranquille.» «Il y a de l'eau, même si le niveau a baissé, au-dessus c'est encore bien. Moi, je pêche au centre-ville, à Châteaulin, et forcément, je ne pouvais rater ce matin à 8h. Je m'attendais à ce qu'il y ait du monde, des habitués, et il y en a.L'année dernière, les conditions n'étaient pas optimales le niveau d'eau était trop bas, c'est pour cela que je suis plutôt optimiste. En plus, il paraît que les bonnes pêches au saumon se réalisent tous les quatre ans et quand on sait que la dernière fois c'était en 2006, on ne peut-être qu'optimiste».«Il faut rester optimiste, par nature, le pêcheur l'est. Il trouve son plaisir à pêcher, même s'il revient bredouille. Pour le pronostic, c'est difficile: il y a tellement de facteurs différents qui influencent le milieu halieutique, notamment le saumon; il faut la chance d'être au bon moment au bon endroit, l'issue n'est jamais certaine. S'agissant de l'ouverture, le matin, je suis au contrôle avec Jean-Claude, l'autre garde-pêche, mais dès l'après-midi, je serai avec ma canne à Coatigrac'h, c'est un endroit bien dégagé pour la pêche à la mouche».«Si on est optimistes? Pour nous, c'est le plaisir du retour aux sources à Châteaulin, comme les saumons. Là, je suis avec mon fils et un de ses copains, on vient de Fontenay-le-Comte pour pêcher ce que nous n'avons pas chez nous. La caravane est sous le viaduc et on ne sera pas les derniers à l'ouverture. Notre espérance, c'est au moins de pêcher un saumon. Mais surtout, de retrouver la convivialité d'être ensemble, avec le plaisir d'être au bord de l'eau, même si c'est vrai que ce serait mieux de faire de bonnes prises».

 

Source: Le Télégrame

Pêche. Les fines gaules frétillent d'impatience

10 mars 2010

Samedi à 8h, date officielle de l'ouverture de la pêche, amateurs de truites et de saumons vont s'en donner à coeur joie. À J-3, la pression monte dans les gaules.

À Châteaulin, l'ouverture de la pêche est toujours un événement. «L'ex-Société de pêche, ancêtre de l'AAPPMA, date de 1942», rappelle Serge Descroizette, le vice-président de l'Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique. Après une saison 2009 plutôt morne, 2010 s'annonce prometteuse grâce à un bon niveau d'eau dans le canal et dans les ruisseaux. «L'idéal serait qu'il fasse moins froid, qu'on ait un vent d'ouest et qu'il pleuve», rêve Hervé Scoarnec, le trésorier adjoint. Mais la pêche, comme la météo, n'est pas une science exacte. Il «suffit» d'être au bon endroit, au bon moment. Les bons endroits pour le saumon, on les connaît: Guilly Glas, Châteaulin ville après le viaduc, Coatigrac'h et Toul ar Rodo. Pour la truite, c'est une autre affaire. Chacun a son petit ruisseau secret, qu'il n'est guère enclin à dévoiler. 

Les quotas inchangés 

Et la qualité des eaux? «L'Aulne est dans les normes», concède Serge Descroizette, conscient que cela pourrait être mieux. Concernant les quotas, ils restent inchangés: 44 saumons de printemps sur l'Aulne et la Douffine. Au grand dam de l'AAPPMA qui, plutôt qu'un système de quota, préférerait une simple limitation des prises à trois saumons par personne et par saison. Quant à la truite, chaque pêcheur a le droit à dix prises par jour. 

Une bonne année tous les quatre ans? 

Au registre des recommandations, Serge Descroizette tient à rappeler les consignes élémentaires de sécurité. «Ne jamais pêcher sous une ligne électrique, la longueur des cannes pouvant créer un arc foudroyant pour le pêcheur». Pour en savoir plus, jeudi et vendredi, à Sport 2000, le guide de pêche, Gaël Rognant, présentera différentes techniques de pêche. «D'après les anciens, rapporte Maxime Queffelec vendeur au rayon pêche du magasin, on aurait une bonne année tous les quatre ans». La dernière était en 2006... Pratique Permis en vente à Sport 2000 et à la Maison de la presse. Tarifs: 70 EUR (+16 EUR pour la carte interdépartementale+30 EUR pour la vignette saumon); 30 EUR la carte femme; 10 EUR pour les 12-18 ans; 2 EUR pour les moins de 12ans.

AAPPMA.Chateaulin

28 février 2010

L'assemblée générale de l'Aappma (Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) se tiendra, aujourd'hui à partir de 9h30, à la Maison pour tous de Châteaulin au 5, quai Robert-Alba.

Source: Le Télégramme

 

Entretien des rivières. Le concours des lycéens

27 janvier 2010

 

Lundi matin, de bonne heure, l'AAPPMA attendait les 19 élèves de seconde du lycée agricole de Pleyben pour le débroussaillage du Garvan, une rivière qui coule à Dinéault avant de se jeter dans l'Aulne maritime. Deux jours de travail dans un froid de canard, pour ces jeunes qui ont choisi la filière agricole avec la sanction d'un bac professionnel. 


Un projet sociétal collectif 

Si les débuts sont laborieux, le résultat est éloquent: plus de deux kilomètres débroussaillés. Les élèves sont accompagnés par leur professeur de sport, Éric Bizouarn et leur formateur spécialiste en agronomie, Alain Le Roux qui précise: «Dans leur cursus, les élèves doivent mener un projet sociétal collectif. C'est la raison de leur présence ici. Cette expérience sera reprise en cours pour travailler les notions de respect de l'environnement, associé à la connaissance de l'écosystème et de la biodiversité, en illustrant la nécessité d'entretenir les zones humides». Chez les élèves, la vision pédagogique est peut-être moins perceptible. «Je ne fais pas cela chez moi, ici ce n'est que du débroussaillage avec la consigne: ?Il faut que le site reste naturel?. En fin de compte, il s'agit de dégager la voie aux pêcheurs», lance Johan Morvan. Laure Autret, sur un autre thème, ne diffère pas: «Cela change des cours traditionnels, mais on ne peut pas dire qu'on apprend grand-chose!».

Renfort d'un guide de pêche

Pour encadrer la troupe, six membres de l'AAPPMA étaient à l'oeuvre, avec le renfort de Gaël Rognant, guide de pêche à Châteaulin. Alain Le Roux déclare: «Je remercie l'AAPPMA de son accueil et de son aide. D'ailleurs, je tiens à rappeler qu'un chantier, engagé il y a six ans avec nos BEP, pour le débroussaillage de la rivière des Trois Fontaines, de Lotey à Gouézec, est maintenant terminé. Ce sont six kilomètres de rivière qui ont été débroussaillés avec l'assistance de l'AAPPMA et de l'Ulamir Aulne, qui nous a procuré l'hébergement». Il est maintenant midi, l'heure du repas; les membres de l'AAPPMA, Jean-René Graziano, Bernard Caro, Bernard Tanguy et Jacques Cusson, regrettent certainement l'absence de Thierry Garrec, leur président présent la veille, mais il reste encore l'après-midi, où il va falloir nettoyer plus d'un kilomètre de rivières. Gageons que le Garvan se jettera dans l'Aulne maritime avec un peu plus de sérénité.

Source Le Télégramme
Source Le Télégramme